cinécriture sous-titrage pour sourds et malentendants
zoom + zoom -
français anglais

quand l'audio devient visuel

Voir



IMG/flv/BombayTV.flv

Newsletter



Recevez les dernières actualités de Cinécriture, par email, en vous inscrivant gratuitement ci-dessous :

 

Devis



Professionnels du monde de l’audiovisuel, vous pouvez désormais obtenir un devis. N’hésitez donc pas à demander votre devis en ligne.

Sous-titrage pour le cinéma



Le sous-titrage

Dans une salle de cinéma, même si la version sous-titrée d’un film est proposée lors de séances spéciales réservées à un public sourd ou malentendant, il est probable -et souhaitable- que le public présent sera composé de personnes sourdes, malentendantes et entendantes. Le sous-titrage, parce qu’il est vu par tout le monde, doit répondre aux attentes du plus grand nombre. Les entendants, par exemple, peuvent également être intéressés par ce sous-titrage, soit parce qu’ils ne maîtrisent pas assez bien la langue française pour pouvoir suivre un film dans son intégralité sans support écrit, soit parce que certains passages sont difficilement audibles ou que certains personnages ont une élocution particulière. Ainsi, à l’issue de la projection de « Michel Vaillant », plusieurs spectateurs entendants se sont dits ravis d’avoir pu « se raccrocher » au sous-titrage pour comprendre certaines répliques prononcées avec un fort accent américain par l’un des personnages.
Soucieux d’apporter un confort maximal à notre public, nous avons donc choisi :

  • de respecter les dialogues d’origine et de les restituer tels quels quand cela est possible, surtout quand la lecture labiale est simultanément rendue possible (gros plans).
    Cependant, même s’il est vrai que la lecture est plus rapide que l’écoute -qui ne peut aller plus vite que le débit d’élocution-, il serait inexact de prétendre que tous les sourds et malentendants veulent ou peuvent lire des sous-titres très denses ou dont le temps d’apparition à l’écran est très court : les réponses à des questionnaires distribués à l’issue de projections ont montré qu’une part non négligeable du public avait des difficultés à lire vite ; en outre, l’entendant qui écoute les dialogues a tout le loisir d’observer l’image en même temps, le sourd, lui, doit d’abord lire le texte avant de pouvoir regarder le reste (comme l’entendant quand il regarde un film en V.O. sous-titrée ; la traduction est d’ailleurs très condensée par rapport au texte original).
    Aussi, le texte est-il parfois allégé, lorsque l’échange de répliques entre les personnages est très rapide ou bien que les images comportent beaucoup d’éléments qui requièrent l’attention du spectateur, celui-ci ne pouvant donc se concentrer sur le seul sous-titre.
  • de respecter le niveau de langage voulu par le réalisateur. Le sous-titrage est là pour retranscrire les dialogues du film et non pas pour les adapter à un support littéraire. Le registre de langage doit donc être pris en compte : soutenu, familier, argotique… Par exemple, si les négations sont escamotées à l’oral, elles devront l’être à l’écrit, ainsi que les fautes de syntaxe, qui seront indiquées entre guillemets pour bien indiquer qu’elles sont voulues.
  • de proposer un sous-titrage riche en indications sonores, directement liées à l’action, ou bien rendant compte d’une ambiance, d’une atmosphère. Si certaines sont surtout destinées à des personnes malentendantes ou devenues sourdes (des expressions telles « rugissement des moteurs » ou « tintement de cloche » n’apporteront pas grand-chose à un sourd de naissance, mais elles permettront à certaines personnes atteintes de surdité tardive de retrouver des émotions et des sensations vécues), d’autres sont essentielles à la compréhension de l’action (des informations comme « coup de feu » ou « grincement de porte » peuvent par exemple expliquer une situation précise).
    Des indications supplémentaires sont parfois pertinentes : on peut par exemple désigner par son nom la personne qui parle lorsqu’il y a risque de confusion, ou bien préciser une situation : « il chuchote », « une voix résonne dans sa tête », « ils parlent tous en même temps ».
  • de synchroniser les sous-titres avec la parole comme en sous-titrage classique, en utilisant avec parcimonie les procédés d’anticipation et de prolongement du sous-titre (souvent utilisés pour le DVD ou la télévision), afin de ne pas gêner le public entendant ou malentendant léger. Rien n’est plus désagréable en effet de voir apparaître un sous-titre alors qu’aucune parole ne lui est associée.
  • d’utiliser les couleurs lorsque le procédé technique le permet, dans le cadre du cinéma numérique notamment.
    Les couleurs, utilisées à la télévision par toutes les chaînes, représentent une aide à la compréhension certaine. Elles indiquent la nature même du sous-titre : s’il s’agit d’un dialogue (blanc ou jaune), de paroles chantées (magenta), de propos en langue étrangère (vert), de pensées (cyan), d’indications extérieures (rouge), en même temps qu’elles aident à comprendre qui parle : s’il s’agit d’un personnage présent à l’écran (blanc) ou d’un personnage hors champ (jaune).
    Cependant, certains équipements utilisés pour projeter les sous-titres sur l’écran ne permettent pas de projeter des sous-titres en couleurs. Elles sont alors remplacées par des codes ou des pictogrammes, qui sont indiqués au début du film. Par exemple, les indications qui apparaissent généralement en rouge sont écrites entre parenthèses, les paroles de chanson ou les titres de pièces musicales sont précédés d’une note de musique, les répliques des personnages hors champ sont soulignées, etc.
  • de positionner les sous-titres sous les personnages.
    Cinécriture a été la première société à proposer un positionnement précis des sous-titres au cinéma. Les trois positions généralement utilisées (gauche, centre , droite) peuvent souvent prêter à confusion, particulièrement lorsque les personnages sont nombreux à l’écran. Placer le sous-titre juste sous la personne qui parle permet au spectateur de l’identifier clairement et sans perte de temps.
    Lorsque les propos de deux personnages sont regroupés dans un même sous-titre, les positionnements sont respectés. Si X se trouve à gauche et Y au centre de l’écran, la première ligne du sous-titre apparaîtra à gauche et la seconde au centre, et non pas toutes deux au centre comme on peut le voir quelquefois.
  • de n’utiliser les tirets que lorsqu’il y a risque de confusion.
    Le positionnement précis que propose Cinécriture rend caduc l’usage systématique des tirets en début de sous-titre à chaque changement de locuteur. Lorsque les personnages se trouvent en gros plan à l’écran et parlent tour à tour, l’utilisation du tiret est inutile et ne fait que surcharger le sous-titre. Par contre, il peut s’avérer nécessaire d’ajouter des tirets lorsque les personnages sont nombreux ou se trouvent en arrière-plan, ce signe indiquant à la personne sourde le changement de voix qu’elle ne peut percevoir.

La projection de sous titres pour le cinéma

« La projection de sous-titres directement sur l’écran d’une salle de cinéma présente maints avantages par rapport à une incrustation laser, en particulier celui de la copie unique, comme celui d’une plus grande marge de manœuvre pour le sous-titrage. La société DTS, connue pour ses performances en matière de son numérique, offre une solution globale pour le sous-titrage et les légendes. Le système de sous-titrage cinéma DTS-CSS permet de projeter des sous-titres en parfaite synchronisation avec l’image. Ce système est parfaitement adapté à un sous-titrage pour sourds et malentendants : le sous-titre apparaît sur l’écran et devient donc partie intégrante du film ; les sous-titres sont stables, lumineux, se lisent très bien même sur un fond blanc, et ne se détériorent jamais ; le procédé permet en outre le positionnement des sous-titres sous les personnages ; la présence d’un technicien n’est pas nécessaire et il suffit au projectionniste de placer le CD-ROM contenant les sous-titres appropriés. En outre, la technologie DTS propose un programme de description auditive, à l’intention des handicapés visuels. »